Coût total du projet: 381'663.20 €
Action Avenir Haïti asbl: 24'869.48 €
Action pour un Monde Uni: 22'380.00 €
Gouvernement Luxembourgeois: 324'413.72 €
Projet réalisé en coopération avec ACTION AVENIR HAITI asbl.
En 2010 Action Avenir Haïti asbl. a acheté le terrain avec l’immeuble et a clôturé le terrain avec un mur. L’ancienne maison étant partiellement démolie, la charpente et les tôles de la toiture ont pu être utilisées pour construire des salles de classe provisoires longeant le mur qui limite le terrain sur le côté droit.
Afin de garantir un minimum d’hygiène pour la cantine, une annexe (seulement rez-de-chaussée) a été construite avec les fonds de l’asbl AAH Luxembourg. Pour la même raison les latrines ont déjà été construites.
Grâce à la mise en place de ces structures provisoires l’année scolaire 2010/2011 a pu être assurée.
Aujourd’hui 200 enfants orphelins, monoparentaux ou démunis ont la chance de fréquenter cette école gratuitement, et peuvent y apprendre à lire et à écrire. De même chaque enfant a droit à un repas chaud par jour, servi à l’école, et dispose du matériel et d’un uniforme scolaire, indispensables pour suivre les cours.
Les 9 enseignants travaillent sous un contrat de travail et peuvent profiter d’une assurance maladie.
AAH Luxembourg paye aussi un directeur administratif, un conseiller pédagogique, des cuisinières et un gardien d’immeuble. Les frais de fonctionnement de l’école reviennent à EUR 3.000 par mois et ils sont pris en charge par des donateurs du Luxembourg.
Construction d’une nouvelle structure:
La sécurité étant un critère important dans le choix de la technique de construction utilisée et la faisabilité dans un temps approprié, nous a convaincu de réaliser une construction en bois. Une entreprise luxembourgeoise (Toitures Rollinger) nous a proposé leur collaboration et leur soutien. Ils proposent des éléments préfabriqués adaptés aux conditions météorologiques et naturelles du pays ainsi qu’à la situation de montage sur place et au transport. Ils se mettent même à disposition pour former des techniciens haïtiens au préalable dans leur entreprise. Par ailleurs ils nous proposent de payer le salaire et les frais de voyage pour deux de leurs techniciens qui monteront la construction sur place.
Bénéficiaires:
200 enfants entre 4 et 15 ans et leurs familles. (Les frais d’écolage sont payés moyennant un système de parrainage)
Le personnel enseignant (9 professeurs, 1 aide-jardinière, un directeur pédagogique, un directeur technique, un gardien, deux cuisinières.)
Les associations locales peuvent profiter de la salle de réunion. (Groupes scoutes, groupement de jeunes, association des artisans locaux, club de football)
La population de la zone Rivière froide; soit environ 400 familles (Cybercafé /bibliothèque)
Coût total du projet: 26'777.84 €
Action pour un Monde Uni: 8'925.95 €
Gouvernement Luxembourgeois: 17'851.89 €
Partenaire local à Haiti: Ecole des Frères Unis de Zilma
Historique de l’école des Frères Unis de Zilma
À Zilma tout a commencé en 1996 quand des membres de la Coopérative Agricole Frères-Unis de Mont-Organisé, en abrégé CAFUMO*, ont décidé de venir en aide aux "enfants de la rue" de Zilma. La coopérative a acheté un terrain pour y construire une tonnelle en paille pour accueillir les enfants. Cette école initialement dénommée "Ecole Frères Unis des Enfants Pauvres de Zilma" fut fondée le 14 novembre 1996 avec au cours des deux premières années une classe d'alphabétisation de 44 enfants.
Ce fût en 2000 qu'un bâtiment en bâtons ronds de bois et toit en tôle comprenant 4 classes a été construit. Cette construction a été financée grâce à l'appui de la paroisse "Immaculate Conception Church (Rév. Père Harry Clacke) de Toronto et une participation à hauteur de 25% par les parents des élèves qui tous sont membres de la Coopérative. Cependant, il est à noter que ces constructions en bâtons de bois ne peuvent être considérées comme des constructions permanentes. Elles ne peuvent résister aux intempéries, assez fortes dans cette région.
Le projet de AMU a été réalisé à Zilma, un village perdu vers la frontière avec la République Dominicaine et sans routes d’accès. Les habitations sont de simples cabanes construites en bois ou en tôle, éparpillées un peu partout.
Par ce projet, l’école de Zilma a été agrandit par deux salles de classes et par une cuisine équipée. De plus, une alimentation en eau potable a pu être assurée par la mise place d’un système de collecte des eaux de pluie. Le creusement d’un puits, initialement prévu n’a pas pu être réalisé, compte tenu des prix y relatifs qui avaient augmenté et qui dépassaient les budgets disponibles.
Les conditions hygiéniques de l’école ont quand même pu être améliorées de façon que, suite à ce projet le Programme Alimentaire Mondial (P.A.M.) met à disposition la nourriture et l’alimentation pour les enfants de l’école.
Coût total du projet: 12'890.47 €
Contribution du partenaire local: 214.84 €
Action pour un Monde Uni: 4'081.98 €
Gouvernement Luxembourgeois: 8'593.64 €
Partenaire local à Haiti: Ecole des Frères Unis de Zilma
La population de la région de Mont-Organisé provient en grande partie d’une vague d’expulsion de familles haïtiennes établies en République Dominicaine en 1937.
Ces gens ont dû quitter tout. Vu que Mont-Organisé est proche de la frontière dominicaine beaucoup de ces fa- milles se sont installées à cet endroit. Elles sont restées pauvres. D’après l’indice de développement humain des Nations Unies, Haïti se classe 150ième sur les 173 pays recensés.
En 2002, d’après un dossier publié par l’UNESCO sur la lutte contre la pauvreté en Haïti, la pro- portion d’analphabètes est de 55%. La dé cience ali- mentaire, la faiblesse du pouvoir d’achat, de l’encadrement médical et scolaire constituent un lourd handicap au développement socio-économique du pays.
C’était en octobre 1998 que l’école la Sainte Famille a débuté avec un effectif de 80 élèves. L’école compre- nait 2 salles de classes. Deux enseignants en- seignaient sans être ré- munérés et les parents des élèves participaient au fonctionnement de l’école par une contri- bution de 125 gourdes (+/- 3,12 dollars), a n d’acheter des cahiers et
de la craie.
Après 7 ans d’existence, en octobre 2005 et suite à l’acquisition des ter- rains nécessaires on
a construit 6 salles de classes supplémentaires pour l’école « La Sainte Famille ». Aujourd’hui l’école compte 359 élèves. À quatre reprises déjà, des élèves ont parti- cipé à l’examen d’Etat avec une réussite de 81%.
Afin de réduire le nombre d’élèves par classe et de créer un environnement agréable et hygiénique, notre projet prévoit la construction de 2 salles de classes supplé- mentaires avec fabrication locale du mobilier.
Coût total du projet: 203'149.66 €
Action pour un Monde Uni: 67'716.55 €
Gouvernement Luxembourgeois: 135'433.11 €
Partenaire local à Haiti: Ecole des Frères Unis de Zilma
C’est depuis l’année 2006 que l’Action pour un Monde Uni collabore étroitement avec le partenaire « Ecole Frères Unis de Zilma » de Mont-Organisé en Haïti. Deux projets ont été réalisés ensemble en 2006 et en 2007. Même si ces projets ont apporté une amélioration de la situation pour les élèves, les conditions d’apprentissage sont loin d’être favorables pour les élèves. Par ce projet, nous envi- sageons d’offrir une éducation complète aux étudiants de deux écoles.
Même si ces écoles n’ont pas été détruites par le tremble- ment de terre en janvier 2010, on enregistre dans cette ré- gion, comme d’ailleurs dans beaucoup de régions rurales, une augmentation de la population quittant les zones dé- truites par le tremblement de terre.
C’est cette augmentation de la population qui donne en- core plus d’importance et qui nous montre l’urgence de ce projet. Lors d’une rencontre le 15 juin 2009 avec André Weis, notre personne de contact pour les projets en Haïti, nous nous sommes mis d’accord sur un 3e projet avec notre partenaire local à Mont-Organisé en Haïti. André Weis expliquait qu’il manque encore plein de choses pour pouvoir offrir aux enfants des villages de la commune de Mont-Organisé une éducation adéquate.
Ensemble avec le partenaire nous avons développé le projet suivant :
Ecole primaire et maternelle «Sainte Famille»
– Construction de cinq salles de classe
– Construction d’une cuisine
– Installation de quatre toilettes
– Aménagement d’une salle en bibliothèque et centre
informatique
– Fourniture du matériel didactique pour l’enseignement
– Fourniture du matériel pour jeux
– Forage d’un puits
– Mise en place d’une clôture
– Construction et équipement de trois salles de classe, d’un dépôt et d’un bureau pour l’enseignement préscolaire
Ecole primaire «Frères unis de Zilma»
– Construction de quatre salles de classe
– Construction d’une grande salle communautaire
– Construction de trois chambres à coucher
– Fourniture de matériel informatique
– Forage d’un puits
– Mise en place d’une clôture
Suite à l’accord ministériel de décembre 2010, une première avance de paiement a pu être effectuée en février 2011. Les travaux ont été entamés en mars 2011 et avancent très bien, comme le montrent les photos.
Localisation
Le projet est réalisé dans la commune de Mont- Organisé, près de la frontière avec la République Dominicaine. Le département Nord-Est compte environ 280.000 habitants. Il est subdivisé en 4 arrondissements: Fort Liberté, Ouanaminthe, Trou du Nord et Vallières. L’ arrondissement de Ouanaminthe regroupe 3 communes dont Mont- Organisé.
Situation actuelle
Haïti est un pays essentiellement agricole. Cependant, même sur les bons terrains cultivables, les agriculteurs n’arrivent pas à améliorer leur rendement. Souvent il leur manque les techniques ag- ricoles suffisantes, les moyens pour mettre en valeur leurs terres, ainsi que les formations sur la façon d’améliorer leur travail.
Quelques chiffres
A Haïti seulement 60% de la population reçoit un repas par jour.
Aujourd’hui, Haïti doit investir 80% (326 Mio USD) de ses recettes provenant de ses exportations pour réimporter des aliments: 50% de sa consommation en produits laitiers, 75-85% de ses céréales et presque 100% de son sucre et huiles. A cela s’ajoute que plus que 1 million d’haïtiens ont quitté leur terre et leur pays pour chercher un futur meilleur en République Dominicaine.
a) Formation de 150 agriculteurs locaux en cultures de légumes et céréales.
b) Formation « d’agents facilitateurs techniques » afin de transmettre les connaissances aux agriculteurs d’autres communes.
c) Utilisation de techniques appropriées comme l’irrigation pour obtenir une augmentation de la production agricole jusqu’à 30%.
d) Création d'une coopérative visant la commercialisation des produits au niveau régional.
229'319.29 EUR : Budget alloué au projet
152'879.53 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
61'439.76 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl
15'000.00 EUR : Contribution locale
Partenaire local à Haiti: PACNE
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018.
Coût total du projet: 115'740.20 €
Action pour un Monde Uni: 38'580.70 €
Gouvernement Luxembourgeois: 77'160.13 €
Partenaire local: Association Civil Nuevo Sol
La population du quartier « Villa Albertina » compte un pourcentage élevé d’enfants et d’adolescents qui passent la plus grande partie de la journée en dehors du temps scolaire à traîner dans les rues, exposés aux problèmes tels que drogues, prostitution, violence…, ou en face de l’autre alternative accessible : contempler un autre monde grâce à la télévision.
Dans cette zone, on ne compte pas de places publiques et les grands espaces libres sont pleins d’ordures. La réalité économique et sociale dans laquelle ces enfants et jeunes vivent les retient de toute alternative recréatrice comme peuvent en profiter ceux d’un autre pouvoir d’achat.
Description du projet à réaliser
Le centre « Esperando Sueños » essaie, à côté des activités de sports, d’encadrer d’avantage les familles. Il y a eu de nombreuses réunions d’information au cours des dernières deux années sur le rôle du soutien familial ainsi que le rôle maternel et paternel. Les ateliers sur le thème des « limites dans la famille» ont été parmi les plus visités. La violence dans le sport et les alternatives pour résoudre les conflits sans violence est un sujet souvent abordé dans les réunions de discussion. De plus, le centre a organisé des ateliers d’information sur des sujets de santé spécifiques, tels que: la prévention de drogues, les bonnes habitudes alimentaires,… Le centre essaie aussi de relancer les discussions avec les écoles de la zone afin de réintégrer des adolescents, ayant abandonné leurs études, dans l’enseignement.
Description du projet
Ce projet prévoit de fournir un appui (formation) technique à 21 organisations latino-américaines dans 6 pays différents (Argentine, Pérou, Bolivie, Paraguay, Uruguay et Chili). L’ objectif est de renforcer les capacités professionnelles de ces organisations afin qu’elles puissent, à long terme, aborder et résoudre d’une manière durable les problèmes de la pauvreté persistante, de l’inégalité et de l’exclusion sociale dans leurs zones d’intervention.
Situation actuelle
Au Paraguay.....en faveur d'un quartier défavorisé
UNIPAR a fondé le quartier San Miguel de Capiatá pratiquement de zéro, pour aider de nombreuses familles dans leur espoir d´une vie meilleure. Actuellement, environ 70 familles vivent dans ce quartier. L’association a réussi à obtenir l´énergie électrique, l´eau, des logements, un centre médical et une école pour la communauté San Miguel. Dans d’autres villes, UNIPAR favorise le développement de petits projets visant à atteindre l’autonomie économique des familles.
Au Chili.....soutien à un groupe très vulnérable
« Proyecto El Castillo » est une ONG qui focalise tout son soutien sur un groupe très vulnérable de 45 familles de la région El Castillo, Quartier La Pintana, à Santiago de Chile. L’ objectif principal du travail de cette ONG est d´éviter la désertion scolaire en fournissant des vêtements, de la nourriture et du matériel scolaire. Des enfants et des jeunes sont parrainés dans un programme d’adoption à distance.
En Bolivie....pour un développement intégral
UNISOL a pour objectif de promouvoir le développement intégral des personnes défavorisées en Bolivie, à travers la création et le soutien de différents projets culturels, sociaux et économiques. L’organisation soutient plus de 150 enfants et jeunes à travers le pays dans les domaines de la santé et de l’éducation. UNISOL fonctionne à travers deux centres. Clara Luz (Santa Cruz de la Sierra) et Rincón de Luz (Cochabamba). Ce dernier établissement offre un appui scolaire à plus de 70 enfants et possède aussi un fonds qui soutient les efforts de petites entreprises dans la création de travaux respectant la dignité des personnes.
En Bolivie....en faveur de 91 familles à Cochabamba
L’ association Casa de los Niños accueille dans son centre plus de 400 enfants et adultes avec des besoins particuliers. L’association dispose également d’un centre éducatif appelée Arcoiris de Paz (Arc-en-ciel dem Paix), une boulangerie et une cuisine. Ses buts principaux sont les suivants: faciliter l’accès aux soins de santé pour des familles; réinsérer des personnes handicapées, des enfants malades ou abandonnés dans leurs familles; assurer le droit à l’éducation; prévenir l’abandon des enfants par des programmes de soutien à la famille.
En Argentine....soutien à des personnes handicapées
APADIS travaille avec des personnes handicapées et base son travail sur le modèle social des Droits de l’Homme. L’association a été créée pour contribuer à l’importance d’intégration de personnes handicapées dans le processus du travail, en particulier pour des personnes vivant dans des conditions d’extrême pauvreté. Aujourd’hui, l’ONG dispose d’un atelier qui offre des possibilités de travail pour les personnes handicapées, celles-ci sont accompagnées par des assistants professionnels.
En Argentine....en faveur des personnes migrantes
Le «Centre pour les migrants» est situé à Isidro Casanova (Quartier La Matanza, à l’ouest du Grand Buenos Aires). Sa mission est de fournir des soins complets pour des femmes migrantes en situation de vulnérabilité, provenant de l’étranger et des autres provinces argentines. Le centre vise la protection sociale maximale et le respect des droits humains fondamentaux.
En Argentine....au bénéfice des enfants démunis
Casita Estrella a été établie il y a 8 ans pour faire face aux besoins des enfants qui habitent dans l’ extrême pauvreté près du fleuve Paraná. L’ organisation offre plusieurs activités, comme le soutien scolaire et le sport. En outre, elle fournit aux enfants malades des soins dentaires, d’ orthophonie et de santé primaire. Elle encourage les enfants et leurs familles à montrer leur volonté et la responsabilité de poursuivre leurs rêves et construire leur avenir, en transmettant la fraternité, la tolérance et la solidarité. Les mères reçoivent un soutien spécial et peuvent participer à des ateliers d’artisanat et des cours de couture.
En Argentine....en faveur des cultures indigènes
L’Ecole Aurora est un centre d’études, avec plus de 20 années d’expérience dans l’enseignement des métiers traditionnels, reconnu par le Ministère de l’Éducation Provinciale de Catamarca. La mission est d’intégrer, surtout les femmes de Catamarca qui sont souvent victimes de la discrimination fondée sur le sexe, et d’aider à préserver leurs cultures ancestrales. Leur vision est que l’éducation est la clé pour renforcer l’identité et l’auto-estime des femmes. Dans ce but, ils proposent trois diplômes d’art: céramique, textile et métallurgie artistique.
208'003.09 EUR : Budget alloué au projet
138'668.73 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
69'334.36 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl
Partenaire local: Suma Fraternidad est un bureau de services techniques de SEFOMA, notre partenaire local en Argentine www.sumafraternidad.org
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 08.06.2015
Situation actuelle
De 2015 à 2018, AMU a soutenu des organisations en Amérique latine, opérant dans le secteur social, par une formation technique, organisationnelle et financière. Le but était de renforcer les structures et les capacités professionnelles de ces organisations. 9 organisations ont été retenues pour un deuxième projet visant maintenant une mise en pratique des connaissances acquises.
Le projet soutient 7 organisations en Argentine et 2 en Bolivie. Suite aux formations reçues lors du premier projet, les 9 organisations sont soutenues dans la préparation de propositions de projets, destinées à des bailleurs de fonds nationaux et internationaux. Les activités planifiées sont :
- Formation en capacités de gestion
- Soutien pour la formulation de 9 propositions de projets qui seront effectués par AMU
- Soutien pour la formulation de 6 propositions de projets supplémentaires qui seront financées par d’autres bailleurs de fonds
- Formation pour les suivis et évaluations
Organisations et projets soutenus
En Argentine :
1. Siluva (La Plata) : Activités d’hydrothérapie pour personnes handicapées
2. Proarva/Escuels Aurora (Catamarca) : Enseignement de métiers traditionnels et commercialisation de produits artisanaux
3. Por Igual Más (Córdoba) : Séminaires sur les droits des enfants handicapés dans des écoles primaires et secondaires
4. Centro de Atención al Migrante (La Matanza) : Formation sur la protection des droits de travail des migrants auprès des chefs communautaires
5. Asociación Civil Nuevos Signos (Punta Alta) : Ateliers sur la prévention de l’abus sexuel des enfants dans 8 centres éducatifs
6. Fundación Lucía (Tucumán) : Inclusion éducative par le biais d'activités sportives
7. Se Trata de nosotros (Salta) : Atelier de prévention sur le trafic de personnes et sur l’exploitation dans des écoles
En Bolivie:
8. UNISOL (Santa Cruz) : Systématisation du modèle éducatif et de la formation des enseignants
9. Casa de los Niños (Cochabamba) : Amélioration des structures éducatives de l’école Arcoris de Paz
Description du projet (download Flyer)
UNISOL a pour objectif de promouvoir le développement intégral des personnes défavorisées en Bolivie, à travers la création et le soutien de différents projets culturels, sociaux et économiques. L’organisation soutient plus de 150 enfants et jeunes à travers le pays dans les domaines de la santé et de l’éducation. UNISOL fonctionne à travers deux centres. Clara Luz (Santa Cruz de la Sierra) et Rincón de Luz (Cochabamba). Ce dernier établissement offre un appui scolaire à plus de 70 enfants et possède aussi un fonds qui soutient les efforts de petites entreprises dans la création de travaux respectant la dignité des personnes.
L’ association Casa de los Niños accueille dans son centre plus de 400 enfants et adultes avec des besoins particuliers. L’association dispose également d’un centre éducatif appelée Arcoiris de Paz (Arc-en-ciel dem Paix), une boulangerie et une cuisine. Ses buts principaux sont les suivants: faciliter l’accès aux soins de santé pour des familles; réinsérer des personnes handicapées, des enfants malades ou abandonnés dans leurs familles; assurer le droit à l’éducation; prévenir l’abandon des enfants par des programmes de soutien à la famille.
APADIS travaille avec des personnes handicapées et base son travail sur le modèle social des Droits de l’Homme. L’association a été créée pour contribuer à l’importance d’intégration de personnes handicapées dans le processus du travail, en particulier pour des personnes vivant dans des conditions d’extrême pauvreté. Aujourd’hui, l’ONG dispose d’un atelier qui offre des possibilités de travail pour les personnes handicapées, celles-ci sont accompagnées par des assistants professionnels.
Le «Centre pour les migrants» est situé à Isidro Casanova (Quartier La Matanza, à l’ouest du Grand Buenos Aires). Sa mission est de fournir des soins complets pour des femmes migrantes en situation de vulnérabilité, provenant de l’étranger et des autres provinces argentines. Le centre vise la protection sociale maximale et le respect des droits humains fondamentaux.
Casita Estrella a été établie il y a 8 ans pour faire face aux besoins des enfants qui habitent dans l’ extrême pauvreté près du fleuve Paraná. L’ organisation offre plusieurs activités, comme le soutien scolaire et le sport. En outre, elle fournit aux enfants malades des soins dentaires, d’ orthophonie et de santé primaire. Elle encourage les enfants et leurs familles à montrer leur volonté et la responsabilité de poursuivre leurs rêves et construire leur avenir, en transmettant la fraternité, la tolérance et la solidarité. Les mères reçoivent un soutien spécial et peuvent participer à des ateliers d’artisanat et des cours de couture.
L’Ecole Aurora est un centre d’études, avec plus de 20 années d’expérience dans l’enseignement des métiers traditionnels, reconnu par le Ministère de l’Éducation Provinciale de Catamarca. La mission est d’intégrer, surtout les femmes de Catamarca qui sont souvent victimes de la discrimination fondée sur le sexe, et d’aider à préserver leurs cultures ancestrales. Leur vision est que l’éducation est la clé pour renforcer l’identité et l’auto-estime des femmes. Dans ce but, ils proposent trois diplômes d’art: céramique, textile et métallurgie artistique.
291'075.17 EUR: Budget alloué au projet
215'395.62 EUR: Contribution du Gouvernement luxembourgeois
75'679.55 EUR: Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl :
Partenaire local en Argentine: Fundación Cláritas/Suma Fraternidad
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018
Coût total du projet: 183'509.33 €
Action pour un Monde Uni: 61'169.78 €
Gouvernement Luxembourgeois: 122'339.55 €
Objectif global:
Contribuer au développement socio-économique de la région de Catamarca par l'augmentation de l'espace pour l'enseignement dans les locaux existants et la construction d'ateliers pour le tissage, la céramique et le travail du métal. Favoriser ainsi l'insertion sociale des jeunes et des femmes en leur offrant des possibilités de formation et d'emploi.
Objectif spécifique:
Beaucoup de familles vivant dans des régions rurales proches de la Cordillère des Andes dans le département de Santa Maria risquent la marginalisation sociale due au processus de globalisation mondiale. Ce projet offre, par la création de locaux supplémentaires au sein de l'école "Aurora" à Santa Maria, aux jeunes l'opportunité de se former et d'apprendre un métier dans le domaine de l'artisanat traditionnel et de préserver ainsi les techniques ancestrales. L'école "Aurora" à Santa Maria est actuellement la 1ère institution en Argentine et la 2è en Amérique latine à protéger la culture ancestrale qui pour beaucoup de personnes représente un moyen de survie.
Situation actuelle
De 2015 à 2018, AMU a soutenu des organisations en Amérique latine, opérant dans le secteur social, par une formation technique, organisationnelle et financière. Le but était de renforcer les structures et les capacités professionnelles de ces organisations. 9 organisations ont été retenues pour un deuxième projet visant maintenant une mise en pratique des connaissances acquises.
Le projet soutient 7 organisations en Argentine et 2 en Bolivie. Suite aux formations reçues lors du premier projet, les 9 organisations sont soutenues dans la préparation de propositions de projets, destinées à des bailleurs de fonds nationaux et internationaux. Les activités planifiées sont :
- Formation en capacités de gestion
- Soutien pour la formulation de 9 propositions de projets qui seront effectués par AMU
- Soutien pour la formulation de 6 propositions de projets supplémentaires qui seront financées par d’autres bailleurs de fonds
- Formation pour les suivis et évaluations
Organisations et projets soutenus
En Argentine :
1. Siluva (La Plata) : Activités d’hydrothérapie pour personnes handicapées
2. Proarva/Escuels Aurora (Catamarca) : Enseignement de métiers traditionnels et commercialisation de produits artisanaux
3. Por Igual Más (Córdoba) : Séminaires sur les droits des enfants handicapés dans des écoles primaires et secondaires
4. Centro de Atención al Migrante (La Matanza) : Formation sur la protection des droits de travail des migrants auprès des chefs communautaires
5. Asociación Civil Nuevos Signos (Punta Alta) : Ateliers sur la prévention de l’abus sexuel des enfants dans 8 centres éducatifs
6. Fundación Lucía (Tucumán) : Inclusion éducative par le biais d'activités sportives
7. Se Trata de nosotros (Salta) : Atelier de prévention sur le trafic de personnes et sur l’exploitation dans des écoles
En Bolivie:
8. UNISOL (Santa Cruz) : Systématisation du modèle éducatif et de la formation des enseignants
9. Casa de los Niños (Cochabamba) : Amélioration des structures éducatives de l’école Arcoris de Paz
Description du projet (download Flyer)
Les bénéficiaires du projet sont le personnel des 9 organisations soutenues ainsi que les bénéficiaires des 9 projets à réaliser. Grâce aux formations reçues, les organisations pourront réaliser davantage de projets dans le futur dont vont bénéficier un grand nombre de personnes.
291'075.17 EUR: Budget alloué au projet
215'395.62 EUR: Contribution du Gouvernement luxembourgeois
75'679.55 EUR: Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl :
Partenaire local en Argentine: Fundación Cláritas/Suma Fraternidad
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018
Témoignage de Gianluca Scannapieco, gestionnaire de projets de la « Casa de los Niños » à Cochabamba, en Bolivie
Actuellement, la Bolivie souffre d'une crise politique et sanitaire qui touche toutes les classes sociales. Il est évident que les plus faibles sont toujours ceux qui souffrent le plus.
Le problème de santé face au Covid-19 s'est transformé en propagande politique en vue des élections présidentielles prévues pour le 6 septembre 2020. Les différentes primes économiques (de 500 Bs = 65 €) et certaines remises dans le paiement des services de base (électricité, eau, gaz) ont été improductives, laissant les classes sociales inférieures (politiquement proches du parti politique d'Evo Morales, toujours en exil en Argentine) dans des difficultés économiques et sociales évidentes.
L'actuel gouvernement de transition a connu des cas de corruption et démontre son incapacité à maintenir le pays sous une politique équilibrée et efficace. La ville de Cochabamba a également subi la perte de son maire (toujours légalement représenté), aussi à cause de la corruption. Dans la partie sud de la ville, il y a actuellement des manifestations et des blocages qui empêchent le passage des camions poubelles : toute la ville de Cochabamba est pleine d'ordures dans les rues.
Les hôpitaux n'ont jamais été équipés pour faire face à la crise du Covid-19 : le nombre de personnes infectées continuent à augmenter (nous avons dépassé les 30 000 personnes infectées), certains malades meurent dans la rue ou chez eux, il y a des fosses communes dans les cimetières et certaines structures sanitaires ont fermé par manque de personnel. Depuis le 29 juin 2020, nous sommes à nouveau entrés dans une quarantaine très rigide qui ne permet l'achat de nourriture que les 6 et 7 juillet. Nous sommes obligés de fermer toutes les institutions et de suspendre les activités. Il n'y a aucune possibilité de se déplacer dans les rues.
La fondation "Asociación Casa de los Niños" est quotidiennement impliquée dans cette "guerre invisible" : nous continuons à amener des enfants et des personnes atteintes de maladies graves de leur domicile vers les hôpitaux, même depuis des villages très éloignés et ceci tous les jours. Chaque semaine, nous parcourons des centaines de kilomètres pour livrer de la nourriture et des médicaments dans la partie sud de Cochabamba et dans les villages des communautés andines. Ils nous appellent pour récupérer les corps des personnes décédées (malheureusement de nombreux enfants atteints de cancer et de leucémie) dans leur chambre et pour prendre les dispositions nécessaires pour leur enterrement ou leur incinération.
Depuis le 12 mars, nous avons dû suspendre les activités de la cuisine communautaire, de l'unité éducative et de la zone de développement intégral qui travaille avec les enfants handicapés. Les éducateurs ont essayé, au risque de leur vie, de mener des activités pédagogiques lorsque les quarantaines étaient plus souples. A l’heure actuelle, ceci est par contre impossible pour nous, étant donné que notre communauté n'a pas beaucoup d’accès à l'internet (je ne sais pas combien de photocopies de devoirs j'ai dû imprimer ces mois-ci pour les donner aux élèves, maison par maison). Heureusement, nous sommes soutenus par la communauté par le biais de notre organisation : les familles qui n'ont pas assez à manger demandent l'aide de la communauté, qui gère en permanence un dépôt de nourriture grâce aux contributions des autres familles et aux dons qui arrivent.
Il y a des gens dans notre communauté qui présentent des symptômes du virus Covid-19. Dans notre école et notamment dans la salle à manger, nous recevons les malades et les isolent de la communauté.
Nous devons résister pendant quelques mois encore et prier pour que les dommages causés par cet événement critique ne soient pas irréparables.
Je saisis cette occasion pour vous remercier énormément pour le soutien reçu de votre prestigieuse institution. Dans l'espoir que vous allez tous bien, je vous remercie du fond du cœur pour votre souci constant des enfants, des jeunes et des adultes de la Fondation "Asociación Casa de los Niños".
Prenez soin de vous et à bientôt !
Gianluca Scannapieco
Localisation
Le projet est réalisé dans la région de la Mata Norte du Pernambouc, près de Recife, au nord-est du Brésil. L’Etat de Pernambouc compte environ 9 millions d’habitants et a une superficie similaire à celle du Portugal. Lors de la colonisation au 17ème siècle, le Brésil était le premier producteur mondial de sucre. La majorité de ce sucre était cultivé sur les terres fertiles de Pernambouc.
Situation actuelle
Aujourd’hui, le secteur économique de la Mata Norte est prédominé par la canne à sucre et par la production d’alcool pour les moteurs à « pétrole vert ». La région connaît un système dans lequel la majorité des terres appartiennent aux grands propriétaires fonciers. Au cours des dernières années, des conflits agraires et des luttes pour la libération des terres rurales ont mené à une réforme agraire.
D’un côté, des familles paysannes ont obtenu accès à des terres suite à cette réforme agraire, mais ils font maintenant face à des problèmes pour satisfaire leurs besoins économiques quotidiens et pour cultiver des aliments sains et durables. De l’autre côté, de nombreuses terres restent dans les mains des usines de canne à sucre qui continuent la monoculture. Ce modèle entraîne l’utilisation de produits agrochimiques, la dégradation de l’environnement et l’exploitation du travail.
Objectifs
Face à ce modèle de monoculture, il est nécessaire d’offrir des formations pratiques aux familles paysannes dans une agriculture alternative. L’objectif est d'élargir les connaissances des paysans en matière d’une production plus écologique. Le Brésil est actuellement considéré comme le plus grand consommateur de produits agrochimiques au monde.
Description du projet (download Flyer)
Le projet vise à améliorer la qualité de vie des familles paysannes en les sensibilisant par rapport à la nécessité de changer la matrice productive. L’introduction d’une agriculture plus écologique dans les unités de production familiales favorise l'équilibre environnemental et une diversification des cultures. Un but fondamental de ce projet est la transmission des connaissances acquises à d'autres familles et surtout à la prochaine génération.
314'547.86 EUR : Budget alloué au projet
232'765.41 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
81'782.45 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl
Partenaire local au Brésil: CPT- Comissão Pastoral da Terre
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018.
30.10.2020 Plácido Junior and Renata Albuquerque, Pastoral Agent of the NE2 Pastoral Land Commission.
Le Brésil a été l'un des pays les plus touchés par la nouvelle pandémie du coronavirus dans le monde. Selon les chiffres du ministère de la santé, le pays compte plus de cinq millions de personnes infectées et plus de 150 000 décès dus à la maladie. Ceci place le Brésil en quatrième position en termes de contamination par habitant sur la planète. Les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le Covid-19 n'ont malheureusement pas permis d'atténuer les conséquences de la pandémie sur la santé de la population brésilienne. Pendant quatre mois - de juin à septembre - le ministère de la santé a été sans ministre, ce qui a nui au dialogue avec la société et a révélé le mépris avec lequel la question de la lutte contre le coronavirus a été traitée par le gouvernement.
Les effets de la pandémie ont aggravé la crise économique au Brésil, touchant principalement la classe ouvrière la plus démunie. Selon les données de l'Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE), le taux de chômage a atteint 14,3 % en août. L'année dernière, le taux de chômage moyen dans le pays était de 11,9 %, selon les données de l'Institut. Au lieu de mettre en œuvre des mesures pour combattre la crise sociale au Brésil, le gouvernement brésilien a annoncé une réduction de 50% de l'aide d'urgence à la population à faible revenu du pays. Le montant de l'aide s'élève désormais à 300 R$ (300 dollars américains) par mois, ce qui est inférieur à la valeur d'un panier alimentaire de base qui coûte en moyenne 400 R$ (400 dollars américains), selon le Département des statistiques et des études socio-économiques (DIEESE).
Ces mesures renforcent les injustices et les inégalités sociales qui existent déjà au Brésil et réduisent le pouvoir d'achat de la population, même pour les biens de base et fondamentaux de la vie, comme la nourriture. Les familles accompagnées par CPT disent qu'elles ont déjà le sentiment que l'on achète moins de nourriture provenant de l'agriculture paysanne. Elles sont donc confrontées à la difficulté de vendre tous leurs produits, ce qui leur laisse d'énormes défis économiques. Le cycle de l'inégalité et de l'appauvrissement prend donc un nouvel élan dans le pays.
Pour relever le défi, certaines initiatives sont mises en avant. Parmi celles-ci, il y a la solidarité internationale qui nous permet d'acheter une partie de la nourriture produite au nord du Pernambouc, et de la distribuer aux populations à faibles revenus et aux populations de la rue. Ce geste a été fait par l'organisation luxembourgeoise, amie et partenaire de CPT, AMU - Action pour un Monde Uni. Certaines familles paysannes de la région ont également eu recours à la technologie, commercialisant leurs produits par le biais d'Internet, malgré les difficultés et les limites de connexion rencontrées dans la zone rurale. De plus, la pratique du marketing de circuit court a été renforcée avec la vente ou l'échange de nourriture entre membres d'une même communauté ou entre communautés voisines. Ces gestes de solidarité, l'organisation de la communauté et une production alimentaire riche et saine sont quelques-uns des éléments qui aident les familles d'agriculteurs de Mata Norte à surmonter cette pandémie.
Coût total du projet: 436'864.88 €
Contribution du partenaire local: 18'400 €
Action pour un Monde Uni: 120'166.52 €
Gouvernement Luxembourgeois: 277'133.04 €
Objectif global:
Créer d’avantage d’opportunités d’enseignement pour les enfants et jeunes de la région de Vargem Grande Paulista.
Construction d'un bâtiment destiné au Centre Educatif "Aurora" sur un terrain d'une superficie de 121.000 m2 situé dans la Municipalité de Vargem Grande Paulista, Commune de Cotia, Etat de Sao Paulo.
Objectif spécifique:
Rendre disponible l’infrastructure nécessaire qui va du préscolaire à l’enseignement primaire et à l’enseignement moyen par la construction d’un bâtiment devant servir de Centre Educatif afin - d’adapter les salles de classe aux normes nationales en vigueur ; - d’améliorer les conditions dans lesquelles l’enseignement se fait ceci en application du décret-loi précisant les normes de promotion, de protection et de recouvrement de la santé dans le cadre des compétences du Secrétariat d'Etat à la Santé du Brésil ; - de regrouper les 13 classes d’élèves dispersées dans différentes maisons particulières louées ; - d’augmenter la capacité et le nombre de salles de classe afin de pouvoir offrir un enseignement à un plus grand nombre d’élèves, un cycle complet d’un enseignement moyen et d’éviter aux jeunes de devoir se déplacer à plus de 150 km.
Coût total du projet: 60'000 €
Action pour un Monde Uni: 20'000 €
Gouvernement Luxembourgeois: 40'000 €
L'école "Jardin Feliz" qui fonctionne avec l'autorisation du Ministère de l'Education comprend à ce jour 7 salles de classe dont 5 pour les cinq premières années de l'enseignement primaire et 2 salles pour le préscolaire. L'école existe depuis 9 ans et occupe actuellement sept enseignants et quatre chargés de cours (éducation physique, musique, etc.) pour un total de 176 enfants.
"Jardin Feliz" accueille des enfants de familles à peu de revenu qui ne participent qu'à raison de 40% aux frais de l'école – principalement pour l'alimentation. Les autres 60% de fonctionnement sont assumés par l'école grâce à des subventions et dons ainsi que la vente d'articles de boulangerie et de pâtisserie.
L'objectif du projet est de garantir aux enfants une croissance intégrale par une alimentation complémentaire comprenant petit-déjeuner et rafraîchissements. Ceci ne peut se faire que dans des conditions hygiéniques, raison pour laquelle la construction d'un réfectoire et d'une cuisine équipée est requise.
Coût total du projet: 424'779.00 €
Contribution partenaire local: 104'167.00 €
Gouvernement Luxembourgeois: 320'612.00 €
Ce projet est financé par le Ministère des Finances luxembourgeois qui dispose d'un programme de lutte contre certaines formes de criminalité.
Les filles et adolescentes de la rue sont celles mineures d’entre 07 et 18 ans, qui habitent et dorment dans les rues de la ville, ont cassé total ou partiellement les liens avec leur famille en étant dans un état d’abandonnement moral et matériel, en étant généralement consommateurs de drogues (spécialement inhalants) et que, pourtant, constituent un secteur d’haut risque.
En général elles viennent de familles pas structurées, ont été victimes du abus physique pour ses parents ou figures parentales, avec importants problèmes économiques et indices élevés de dissertions scolaire. Sont filles et adolescentes qui ont “échappé” de sa maison d’origine impulsés pour une série de circonstances. Elles présentent caractéristiques de personnalité: tolérance faible à la frustration, irritabilité, déficit d’autocontrôle, méfiance devant les autres, problèmes avec l’autorité et exacerbation de la sexualité et l’agressivité.
De ne pas être secourus de la marginalité et recevoir aide opportune, le futur de ces filles, avec ses conduites antisociales, manque de scolarité, manque de règles minimums de coexistence social, addiction à substances psychoactives comme les inhalantes (“terokal”) et la cocaïne (PBC), paternité précoce, promiscuité sexuelle, c’est incertain comme êtres humaines.
Le processus de réhabilitation de filles consommatrices de substances psychoactives exige d’un traitement multidisciplinaire et constant. Dans cette attention sont inclus: alimentation, auberge, vêtement. Le traitement fournit thérapies psychologiques groupaux et individuels ainsi comme la formation et capacitation dans les ateliers de deux types: thérapeutiques et productifs.
Actuellement l’Institut “Mundo Libre” – Maison Filles, développe ses activités dans un local loué, situé dans le quartier de Jesús María, Lima, une vieille maison, dont les environnements ont été adapté au développe des activités, mais ne répondent pas aux conditions optimales pour le développe de la communauté thérapeutique. Dans ce local elles reçoivent attention intégral jusqu’aux 25 filles et adolescentes.
La localisation des ateliers ainsi comme service de bien-être (topique, psychologie, service social, éducateurs) se sont effectué en considérant la distribution actuel de la maison, ce qui limite l’adéquat fonctionnement des mêmes. La maison actuelle ne compte pas avec les zones vertes et de divertissement suffisant et adéquat pour la population avec laquelle on travaille, de sorte qu’il faut aller aux parcs pour réaliser les activités physiques comme sports, ceux qui se trouvent loin de notre local actuel.
La zone destinée aux chambres est réduite et ne compte pas avec la ventilation adéquate. La capacité de la zone destinée aux ateliers limite le nombre de participation de résidentes dans chaque un d’eux. Le projet est orienté au secteur social avec l’objectif de servir aux filles en état d’abandonnement en les dotant d’une maison en toute sécurité, avec une infrastructure de qualité et de caractéristiques spéciales de confort et sécurité structurale.
Le projet de construction permettra offrir un local pour doubler l’offre de traitement résidentiel avec plus capacité d’auberge et meilleur qualité d’attention thérapeutique aux filles et adolescentes en état d’abandonnement et consommatrices de substances psychoactives qui désirent volontairement entrer à la communauté thérapeutique avec l’espoir d’une vie digne et en bonne santé.
L’Institut “Mundo Libre” pour ces raisons on a considéré que la construction d’un Local pour le fonctionnement de la Communauté Thérapeutique de Réhabilitation et Capacitation de filles et adolescentes de la rue en état d’abandonnement et consommatrices de substances psychoactives, c’est un besoin urgent pour sauvegarder la dignité de ces vies humaines et les sauver des griffes de la rue, de la drogue et la prostitution.
La présence d’un local et ateliers adéquats nous permettra d’élargir la couverture d’attention dans ce cas surtout pour les filles et adolescentes de la rue, comme l’expansion de la qualité, en offrant un ambiance avec l’infrastructure adéquate pour son développe et réhabilitation.
Coût total du projet: 282'843.99 €
Action pour un Monde Uni: 55'093.61 €
Contribution partenaire local: 39'187.72 €
Gouvernement Luxembourgeois: 188'562.66 €
Ce projet sera réalisé dans le District de Pachacamac, Province de Lima. Cette métropole compte près de 8.000.000 d’habitants.
Depuis 2007 l’AMU collabore avec l’Instituto Mundo Libre de Lima au Pérou pour le développement du nouveau centre thérapeutique de prévention contre les drogues. La première phase de construction a déjà été réalisée par l’AMU (Financement à travers le Fonds de Lutte contre les Stupéfiants).
La deuxième phase du projet est en cours d’élaboration et prévoit la construction d‘un bâtiment comprenant: - une cuisine avec cantine, - des installations sanitaires, - un depôt, - une infirmerie avec salle de repos, - l’équipement d‘un atelier de fabrication de petits chocolats pour la vente au grand public, - le financement des ressources humaines pour cet atelier de chocolaterie pour une phase de lancement de deux ans.
Le projet est orienté vers le secteur social avec pour objectif premier d’aider les petites filles et adolescentes abandonnées, durant leur processus de réhabilitation de drogues et d’alcool. Le centre propose un foyer sûr, avec une infrastructure de qualité. Les filles et adolescentes de la rue ont entre 10 et 18 ans, vivent et dorment dans les rues de la ville. Elles ont totalement ou partiellement rompu les liens avec leur famille. Elles se retrouvent dans un état d’abandon moral et matériel; en général elles sont consommatrices de drogues (spécialement par inhalation).
D’autre part, la majorité des filles et des adolescentes de la rue ont abandonné leurs études scolaires depuis leur jeune âge. Il y en a même quelques-unes qui ne savent ni lire ni écrire. Cette situation rend difficile la poursuite d’une formation après leur réhabilitation. De ce fait, il est nécessaire pendant leur période de réhabilitation, qu’elles apprennent une activité productive comme, par exemple, la fabrication de chocotejas (chocolats respectivement pralines typiques du Pérou) ou autres ateliers. En général, elles proviennent de familles déstructurées, souvent elles ont été victimes de maltraitance physique de la part des parents ou des figures parentales; s‘ajoutent d’importants problèmes économiques et un indice élevé de désertion scolaire. Ce sont des filles et adolescentes qui ont fugué de leur foyer d’origine, suite à une série de circonstances. En moyenne, 70 filles par année peuvent bénéficier des thérapies de réhabilitation. Le centre aura une capacité de logement pour 40 filles pour un programme de thérapie qui dure en moyenne 18 mois.
Coût total du projet: 320'513.41 €
Action pour un Monde Uni: 66'891.61 €
Contribution partenaire local: 39'946.19 €
Gouvernement Luxembourgeois: 213'675.61 €
Ce projet est réalisé dans le District de Pachacamac, Province de Lima. La capitale péruvienne compte près de 9.450.585 habitants.
Antécédents:
C’est depuis 2007 que l’AMU collabore avec l’Instituto Mundo Libre de Lima au Pérou.
- Prise en charge de divers frais de fonctionnement.
- Développement du nouveau centre thérapeutique de prévention contre les drogues.
- La première phase de construction a déjà été réalisée par AMU (Financement à travers le Fonds de Lutte contre les Stupéfiants).
Bénéficiaires:
En moyenne, 70 filles par année peuvent bénéficier des thérapies de réhabilitation. Le centre aura une capacité de logement pour 40 filles. Le programme de thérapie dure en moyenne 1,5 ans.
Objectif du projet général:
Contribution à la lutte contre la pauvreté urbaine et diminution de la population de filles et adolescentes des rues de Lima.
Diminution de la violence, abus sexuels et consommation de drogues de ces filles.
Objectif spécifique
Construction d‘un bâtiment comprenant:
-Cuisine avec cantine Installations sanitaires
-Dépôt pour matériel Infirmerie avec salle de repos.
-Description du projet
Equipement d‘un atelier de fabrication de petits chocolats pour la vente au grand public; cet atelier fonctionnera selon les principes de l’économie de communion.
Financement des ressources humaines pour l’atelier de chocolaterie pour une phase de lancement de deux ans.
Coût total du projet: 144'994.90 €
Action pour un Monde Uni: 48'331.63 €
Gouvernement Luxembourgeois: 96'663.27 €
Les objectifs du projet:
Redonner une dignité sociale aux personnes du quartier à travers une éducation de valeurs basée sur la fraternité et la solidarité et améliorer les perspectives professionnelles des adolescents du quartier pauvre « Barrio Borro ».
Soutenir les adolescents à ne pas abandonner leurs études.
Enseigner aux adolescents des valeurs sociales et humaines à travers des cours et des ateliers.
Offrir aux adolescents des formations professionnelles afin de leur permettre de trouver un emploi par après.
Les activités:
Offrir des formations en étiques sociales, droits des adolescents, la santé et le bien-être, la culture uruguayenne, le civisme,…Lancer un programme de formation en gastronomie en collaboration avec l’Université du travail d’Uruguay. Construire un local pour assurer un bon déroulement de l’atelier de travaux manuels et pour tenir les cours de formation mentionnés ci-dessus.
Les bénéficiaires:
Les bénéficiaires du projet sont les adolescents qui fréquentent le « Centro Juvenil » Le nombre des bénéficiaires directs sont les 62 jeunes qui participent actuellement aux activités du « Centro Juvenil ». Sur une période de projet estimée à 3 ans, +/- 120 jeunes peuvent profiter directement de ce projet. Les bénéficiaires indirectes sont estimés à 480 personnes de l’entourage familial des jeunes.
La situation des jeunes au quartier Barrio Borro:
La situation que vivent les jeunes du quartier « Barrio borro » est très difficile et laisse peu de place à l’imagination d’un future meilleur.
La plupart des jeunes ont abandonné leurs études, même si des études jusqu’à la troisième année secondaire sont obligatoires. Ceux qui fréquentent encore l’école le font de manière très irrégulière.
En ce qui concerne les jeunes filles, il est tout à fait normal d’être enceinte pour la première fois avant d’avoir accompli les 18 ans. Souvent une femme se retrouve avec 5 ou 6 enfants, seule à la maison et il est commun que les plus aînées restent à la maison pour veiller sur les plus petits. Les garçons sont obligés d’aider à soutenir la famille. Ainsi, dans la plupart des cas, les jeunes se mettent, comme le père, à vider les poubelles pendant la nuit à Montevideo pour trouver quelque chose à manger ou des matériaux destinés au recyclage.
Ainsi les jeunes n’ont aucun apport de la part de leurs parents pour continuer leurs études.
Il faut d’ailleurs soulever que les jeunes qui recherchent un travail, souvent ne trouvent aucun employeur qui leur donne une vraie chance.
Cette situation pousse les jeunes rapidement à devenir de plus en plus inactifs et à traîner dans les rues, exposés aux problèmes tels que drogues, prostitution, violence. Pour interrompre ce cercle vicieux et pour changer à la base la situation des jeunes gens du quartier, il est important de leurs montrer d’autres perspectives et de leurs enseigner des valeurs qu’ils ont perdues au cours de générations. De plus, il est primordial de leurs offrir la possibilité d’apprendre une profession digne, autre que fouiller les poubelles.
Objectif:
Ce projet réalisé en 5 mois a permis la construction de deux bateaux de type "Apollo" en catamaran à moteur ainsi que la formation d'une dizaine de pêcheurs regroupés en association. Le bateau qui appartient à notre partenaire CASOBU asbl permet à ces familles de pratiquer la pêche sur le lac Tanganyika,ce depuis le mois de mars 2006. Le poisson non consommé est vendu sur le marché de la capitale Bujumbura et le bénéfice qui en est tiré pourra être utilisé d'ici 3 ans pour la construction de bateaux de pêche dont ils pourront devenir propriétaire eux-mêmes.
Bénéficiaires:
Les bénéficiaires de cette action sont au nombre de 64, tous membres de 10 familles rapatriées au Burundi après s'être réfugiés en Tanzanie en raison de violents conflits qui avaient opposé Hutu et Tutsi.
Financement:
Coût total du projet: 9'813.74 €
Action pour un Monde Uni: 3'271.25 €
Gouvernement Luxembourgeois: 6'542.49 €
Partenaire local:
Cadre Associatif des Solidaires du Burundi (CASOBU asbl)
Coût total du projet: 51'262.40 €
Action pour un Monde Uni: 17'087.47 €
Gouvernement Luxembourgeois: 34'174.93 €
Partenaire local: Mouvement des Focolares à Bamenda
Les activités de boulangerie se sont progressivement développées par la production de pain, de gâteaux, de tourte de poisson et chinchin – une spécialité locale.
Depuis juillet 2008 la vente de pain se fait dans trois magasins dont un supermarché ce qui fait que l’offre de pain atteint une clientèle plus large. Depuis mars 2009 le pain est également livré à l’hôpital pour les personnes diabétiques ainsi qu’à un magasin spécialisé en alimentation diététique.
Les gâteaux et la pâtisserie sont surtout vendus pour des événements spéciaux comme des mariages, des fêtes familiales ou des anniversaires. Bien que les gâteaux soient demandés de plus en plus, le pain reste le produit le plus vendu.
La formation en matière de restauration, initiée en mars 2008 s’est déroulée comme prévue et commence à porter ses premiers fruits. Entre avril 2008 et mars 2009 le service de restauration a pu être offert à quatre reprises. Toutes sortes de gâteaux ont pu être livrés à l’occasion de mariages, de décès et d’autres fêtes familiales.
A n de pouvoir offrir un service plus complet encore, il y a eu, à partir de novembre 2008, quelques activités de couture pour la décoration des salles de fêtes.
Coût total du projet: 155'989.77 €
Partenaire local (CODEK): terrain construction €
Action pour un Monde Uni: 51'996.59 €
Gouvernement Luxembourgeois: 103'993.18 €
Le village de Kosmadji 1 est situé dans une localité très enclavée et présente un des taux de scolarisation des plus faibles du pays, ceci du fait de la non existence des moindres infrastructures adéquates. Ceci vaut également pour les villages des environs qui sont Kosmadji 2, Bila, Woueha piste, Kap, Koumba Mbang, Mbeque, Mbang 1, Mbang 2 et Bika. La population totale de ces dix villages ciblés est évaluée é 20'000 habitants.
Toutes ces populations sont bien en dessous du seuil de pauvreté (moins de 0,50 EUR par jour et par habitant). Elles vivent essentiellement des produits d'une agriculture artisanale et de la chasse. L'espérance de vie est très faible, la tranche d'âge juvénile représente 70% de la population locale.
Environ 600 enfants âgés de 4 à 15 ans de la localité de Kosmadji 1 et des neuf autres villages pourront profiter de la construction d'une nouvelle école primaire prévue par l'Action pour un Monde Uni.
Coût total du projet: 409'559.87 €
Partenaire local (AECOM): 44'000 €
Action pour un Monde Uni: 92'519.96 €
Gouvernement Luxembourgeois: 273'039.91 €
Comme certains d’entre vous le savent déjà, depuis un certain temps l’équipe de l’AMU travaille sur un nouveau projet de construction d’une maternité et de l’approvisionnement en matériel d’un service de pédiatrie à Kinshasa.
Vous connaissez certainement encore le centre médical «MOYI MUA NTONGO» qui veut dire levée du soleil. En 2007, «Action pour un Monde Uni» a déjà financé le réaménagement d’un bâtiment supplémentaire comme centre de dépistage volontaire du SIDA et soins divers du centre médical.
La demande de cofinancement pour la maternité a été remise au Ministère début avril dernier. Ce projet prévoit la construction et l’équipement d’une maternité et l’approvisionnement en matériel d’un service de pédiatrie afin de mettre fin à l’insuffisance de la capacité d’accueil du centre médical existant.
Actuellement, toutes les femmes enceintes qui suivent la consultation prénatale à «MOYI MUA NTONGO» doivent aller accoucher dans les centres hospitaliers les plus proches. Environ 10 femmes sont transférées chaque mois auprès d’autres structures pour l’accouchement avec risque des complications mortelles.
En offrant des soins de qualité, ce projet a pour objectif la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Concrètement il s’agit:
de construire un bâtiment d’un étage sur 650 m²;
d’installer la maternité au rez-de-chaussée et la pédiatrie au premier étage avec 23 locaux et 15 lits;
d’équiper les locaux avec le matériel médical spécifique.
Seulement quelques jours après l’accord du MAE, nous avons eu la chance d’accueillir ici au Luxembourg le Dr Arthur Ngoy, gynécologue, et médecin en chef de ce centre. Dr Ngoy qui était chef de service dans le grand hôpital St Joseph de Kinshasa a eu le courage de renoncer à cette belle carrière pour s’engager dans le centre médical «MOYI MUA NTONGO» encore assez modeste. Décision à contre-courant, pas facile à comprendre par son entourage, mais après quelques années, Dr Ngoy affirme être certain d’avoir fait le bon choix.
Notre hôte, appelé Arthur par ses amis, nous a ramené une statue en bois représentant une femme congolaise qui porte son nouveau-né sur le dos. Cette femme, se lève vers trois heures du matin, elle prend sa houe pour aller travailler dans les champs. Son bébé reste avec elle toute au long de la journée afin qu’elle puisse l’allaiter selon les besoins. Avant de rentrer à la maison le soir, elle passe prendre de l’eau à la source et elle ramène cette eau pour donner à boire à sa famille.
Arthur nous explique que si cette femme vient à manquer dans une famille, toute la famille est déstabilisée et bien souvent les enfants sont traités de sorciers et socialement exclus. Des statistiques récentes montrent qu’en République Démocratique du Congo environ 550/100.000 femmes meurent lors de l’accouchement, soit deux femmes meurent chaque heure pour des causes évitables! Un accouchement n’est donc nullement sans risque dans ce pays. En tant que gynécologue, Dr Ngoy a pour ambition de s’engager tant qu’il peut afin de diminuer ces mortalités, aussi bien maternelle qu’infantile. Il faut savoir qu’actuellement en RDC un enfant sur six n’atteint pas l’âge de cinq ans et le temps juste après la naissance reste un moment très délicat. La zone de santé où se trouve le centre médical compte plus de 500 000 habitants. C’est l’unique aire de santé où on ne trouve pas un hôpital de l’Etat d’où la difficulté qu’éprouve la population pour avoir des soins adéquats.
Le Dr Ngoy a remercié de tout coeur l’AMU, tous les donateurs et les nombreuses personnes qui s’investissent pour soutenir ce projet. Différents moments forts ont caractérisé cette courte visite, notamment deux rencontres avec des enfants qui travaillent pour soutenir cette construction et la remise du chèque du déjeuner international organisé par les Jeunes pour un Monde Uni.
Notre ami congolais est impressionné par l’engagement des personnes rencontrées ici et nous sommes touchés par la réalité qui se vit à Kinshasa et par le don de soi du personnel du centre médical. Ces quelques heures nous confirment combien nous travaillons, ici et là-bas, pour la même cause.
Localisation
Le centre médical Moyi mwa Ntongo se situe à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, dans la commune de Limete.
L'hôpital Moyi mwa Ntongo
En 2006, le centre médical Moyi mwa Ntongo a été mis en place pour résoudre les difficultés dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA et les personnes malvoyantes. Au fil du temps, d’autres activités médicales préventives, curatives et même promotionnelles ont été ouvertes. L’hôpital prend en charge tous les malades qui viennent au centre et propose des consultations spécialisées en médecine générale, ophtalmologie, chirurgie, pédiatrie, stomatologie, orl, gynécologie, ainsi que toutes formes de maladies infectieuses.
Description succincte de la situation humanitaire
Lors d’une visite de projet (27.08.2018-07.09.2018) d’une délégation de l’AMU, un silo à grains d’une usine voisine du centre médical Moyi mwa Ntongo s’est effondré, mardi le 28 août 2018 vers 9h25. Etant juste sortie de l’auberge qui se situait tout près du centre de santé, la délégation de l’AMU a témoigné l’écrasement du silo. Une partie du silo, ainsi que des tonnes de grains de blé, sont tombés sur une partie de l’hôpital. La situation était très précaire et chaotique lors des premiers jours. Les deux silos jumelés avaient une hauteur approximative de 40 m et n’avaient été inaugurés qu’en mars 2018. Cet accident a causé de grands dégâts et a coûté la vie à de nombreuses personnes. A la fin de notre séjour en RDC, 2 morts ont été confirmés du côté de l’hôpital alors qu’une autre usine avoisinante a connu 21 victimes.
Tandis que le nouveau bâtiment de la maternité et pédiatrie, inauguré en 2016, n’a pas été endommagé, un autre bâtiment de l’hôpital a été gravement endommagé par la catastrophe. Les fondations ont notamment été affaissées, les poutres et linteaux sont cassés sur l’un des côtés et il y a des fissurations énormes des murs. Le bâtiment endommagé a été construit en 2007 par AMU. Dans ce bâtiment se trouvaient la buanderie, le bureau de maintenance, l’incinérateur, les vestiaires, la salle d’hospitalisation, la stérilisation, les toilettes et la dentisterie. Une réparation du bâtiment ne permettra pas de garantir une sécurité pour les patients et le personnel selon un ingénieur italien qui a visité les lieux 4 jours après la catastrophe. Il s’avère donc nécessaire de reconstruire ce bâtiment lors d’un projet ultérieur. Pour la remise en fonction de la maternité et de la pédiatrie, l’installation d’une nouvelle fosse septique ainsi que d’un incinérateur et d’un stérilisateur sont nécessaires.
Description du projet (download FLYER)
Le présent projet permettra la remise en fonction des parties non-endommagés de l’hôpital, notamment la maternité et pédiatrie. Ces parties non-endommagées ont été rouvertes pour les patients par contre les services offerts sont encore limités et d’une qualité inférieure comme beaucoup d’équipements et de matériels ont été détruits par la catastrophe. Chaque jour, l’hôpital doit refuser plus de 100 patients !
Comme la partie endommagée arbitrait plusieurs services, la perte en matériel est très importante. Les matériels suivants sont disparus (la liste n’est pas exhaustive) :
Tous les archives des dix dernières années 2006-2016 (dossiers des malades, pièces comptables…), plus de deux tonnes de tenues des médecins, infirmiers, laborantins, les draps de lit, champs opératoires et autres masques sont disparus dans les décombres. Un appareil de radiographie standard, un appareil de mammographie, deux appareils d’échographie doppler portables, deux autoclaves de 300 litres, trois machines à laver de 25 kilogrammes chacune, 5 fers à repasser, 4 armoires en bois, 2 étagères en bois, 20 bidons de 25 litres de bractéole, 10 bidons de 25 litres de javel, 2 fauteuils dentaires endommagés, 21 lits de malades plus matelas, 21 tables de chevet, 21 potences, 100 moustiquaires, un appareil d’anesthésie…
Évaluation des besoins
Actuellement, le centre médical Moyi mwa Ntongo continue à fournir des services de santé. Les services sont par contre limités et d’une qualité inférieure comme beaucoup de matériels et des appareils médicaux ont été détruits lors de la catastrophe. Notamment la destruction du stérilisateur et de l’incinérateur rend la réalisation de services de chirurgie impossible. D’ailleurs beaucoup de salles d’hospitalisation sont détruites ou gravement endommagés.
La reconstruction du bâtiment endommagé nécessite plus de moyens financiers et de temps et devra se réaliser lors d’un projet ultérieur. Par contre, pour une bonne remise en fonction des parties non-endommagées de l’hôpital, notre partenaire local nous a présenté le présent projet. Il s’agit du matériel indispensable afin de garantir une bonne prise en charge des patients.
Les différentes activités à mener, selon l’ordre chronologique, pour permettre de reprendre une prise en charge de qualité des patients sont les suivantes :
1. Travaux d’assainissement, désinfestation, démolition, vidange, évacuation des déchets.
2. Travaux de construction des voies d’évacuation des eaux usées et des toilettes.
3. Travaux de construction de l’incinérateur.
4. Achat des matériels et autres consommables de base.
Localisation
Le projet est réalisé dans trois villes différentes en République Démocratique du Congo (RDC), à Kinshasa, à Kikwit et à Lubumbashi. Kinshasa est la capitale vibrante de la RDC avec plus de 17 millions d’habitants. Kikwit est la ville principale de la province du Kwilu, située à l’Est de Kinshasa. La capitale de la province du Haut Katanga, Lubumbahsi, est située tout au sud du pays, près de la frontière avec la Zambie.
Situation actuelle
La RDC compte près de 77 millions d’habitants et de grands besoins sont constatés dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’infrastructure et de l’énergie. La vie dans les trois villes n’est pas facile, beaucoup de gens n’ont pas accès à des formations professionnelles et par conséquent ils ont des difficultés pour trouver un emploi. Le manque d’éducation mène à des taux de chômage particulièrement élevés (plus de 46% en 2018).
Quelques chiffres sur le Congo
Malgré l’énorme richesse de la RDC en matières premières (coltan, diamants, cuivre, etc.) et malgré une baisse du taux de pauvreté de 71% à 64% entre 2005 et 2012, le pays n’est classé que 176e sur 188 dans l’indice de développement humain (PNUD, 2016). C’est un pays particulièrement vulnérable qui est en manque de capacités d’adaptation. L’espérance de vie à la naissance est de 59 ans et les années moyennes de scolarité sont de 6 ans (PNUD, 2016).
Description du projet (download FLYER)
Le projet vise à renforcer les capacités de la population locale par des formations professionnelles dans 7 domaines différents : la santé, l’économie solidaire et sociale, l’informatique, la couture, la coiffure, l’agriculture et les énergies renouvelables. Le projet offre aussi des formations à des formateurs qui par la suite vont donner des cours à des jeunes apprenants et entrepreneurs dans ces différents domaines. Les formations se feront à Kinshasa, à Kikwit et à Lubumbashi. L’objectif de ces activités de formation est de rendre la population capable de commencer des activités génératrices de revenus.
A travers les trois villes, un total de 1.482 personnes vont bénéficier de ce projet, dont des jeunes filles et garçons, des jeunes entrepreneurs, du personnel médical, des enseignants et des formateurs. Le nombre de bénéficiaires par domaine d’intervention est : santé (126), économie solidaire et sociale (66), informatique (606), couture (156), coiffure (156), agriculture (306), énergies renouvelables (66).
375.527,68 EUR : Budget alloué au projet
277.890,48 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
97.637,20 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl
Partenaire local en RDC : AECOM.
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018
Localisation
Le projet se réalise en République Démocratique du Congo, dans la Province du Kwilu, territoire de Bulungu au village Kikoti, situé à environ 500 km à l’Est de Kinshasa. Les habitants du village de Kikoti vivent principalement d’une agriculture primitive et simple.
Situation actuelle
La vie au village de Kikoti n’est pas facile: Les gens n’ont pas d’accès à l’eau potable, ni au réseau publique d’ électricité. Il y a peu de commerces, peu d’ infrastructures publiques et de moyens de transport disponibles. Les techniques agricoles ainsi que les techniques de séchage du manioc ne sont pas appropriées. Les distances à parcourir jusqu’ au prochain moulin à manioc et au maïs sont énormes.
Quelques informations
Le village de Kikoti s’étend sur une superficie de 25 km2 avec une population d’environ 42.000 habitants. De nombreuses personnes, n’ayant pas trouvé d’emploi dans la région, se sont installées dans cette périphérie. Les quelques écoles existantes du village sont souvent non accessibles pour les enfants les plus démunis. Les salles de classe se trouvent souvent dans des bâtiments rudimentaires sans l’infrastructure indispensable tels que des pupitres et chaises.
Description du projet (download FLYER)
- Construction et équipement de 6 salles de classe avec les installations sanitaires adéquates.
- Formation aux nouvelles techniques agricoles de 250 villageois.
- Cours en agriculture pour 450 élèves.
- Installation d’un séchoir pour le manioc et d’un moulin à manioc et au maïs.
450 élèves profiteront des salles de classe et des installations sanitaires.
250 agriculteurs apprendront les nouvelles techniques de culture et de séchage.
5.250 villageois peuvent faire sécher les cossettes de manioc au séchoir.
5.250 villageois utiliseront le moulin pour moudre le manioc et le maïs.
309'630.35 EUR : Budget alloué au projet
206'420.23 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
103'210.12 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl
Partenaire local en RDC : AECOM.
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018
Coût total du projet: 473'374.40 €
Sant'Egidio ACAP Guinée 53'000 €
Action pour un Monde Uni 104'791.47 €
Gouvernement Luxembourgeois: 315'582.93 €
Les activités des centres DREAM de Dixinn, Fassia et Dubreka
Le centre DREAM de Dixinn
Le centre DREAM est également muni d’un laboratoire de biologie moléculaire, le seul du pays où il est possible d’effectuer le calcul de la charge virale et, où un diagnostic précoce peut être effectué pour les nouveau-nés. Le laboratoire apporte dès lors une contribution importante à la lutte contre le SIDA au niveau de l’ensemble du pays, notamment en permettant à d’autres structures de soins publiques ou d’autres ONG d’effectuer des analyses sanguines.
Les deux centres DREAM satellites de Fassia et de Dubreka
Pour accéder au centre DREAM, un grand nombre des patients empruntent des taxis, ce qui constitue un coût important. Les rapports transmis par le personnel socio-sanitaire, en particuliers les activistes (personnes séropositives actives au sein du projet), ont abouti à la constatation que les patients préfèrent parfois économiser le coût du transport et ne se rendent donc pas à la consultation médicale qui est pourtant gratuite. L’accès aux soins de santé s’en trouve donc affecté.
En réponse à cette situation, deux centres de soins satellites ont été ouverts par DREAM : le premier dans la périphérie de Conakry, à Fassia, (préfecture de Coyah), en 2010, et l’autre dans une petite ville, Dubreka, à 50 km de Conakry, en 2011. Ces deux centres permettent de faciliter l’accès pour de nombreux patients qui vivent dans ces zones. Ces centres dépendent du laboratoire du centre de Dixinn de Conakry.
Actuellement, ils fonctionnent 4 jours par semaine et ne peuvent accueillir qu’un nombre limité de patients. Il est proposé de renforcer leur capacité afin de pouvoir toucher davantage de patients des zones suburbaines et rurales autour de Conakry.
A Fassia, l’unité mobile de DREAM soutient, depuis 2010, un centre satellite où est installé un petit dispensaire dans lequel peuvent être proposés tous les services du centre DREAM de Dixinn : test de dépistage, prélèvements sanguins, visite médicale, remise des médicaments et soutien nutritionnel. Cette structure légère et flexible permet donc de proposer des soins et le suivi de la maladie à un groupe vulnérable de la population qui ne parvient pas à se déplacer vers le centre-ville pour des raisons économiques et d’accessibilité.
L’accord entre DREAM et le Ministère de la Santé a été prolongé en juillet 2011 pour une durée de 3 ans. Suite à ce nouvel accord, le programme DREAM a été inclus dans le Plan national stratégique de lutte contre le SIDA. Cela a permis de renforcer la collaboration avec le Ministère de la santé, notamment, afin que les centres DREAM soient soutenus par les autorités dans le domaine de la fourniture des médicaments antirétroviraux.
Le 20 septembre 2011, un nouveau centre DREAM spécialement dédié à la prévention mère-enfant a été inauguré, à Dubreka, ville située à 50 km de Conakry, mais qui ne fait que prolonger la grande agglomération qui s’étend sur des distances toujours plus grandes. Ce centre est une réponse aux problèmes de transport auxquels devaient faire face de nombreux patients, provenant de cette zone, pour rejoindre le centre DREAM de Conakry. Les mêmes soins sont désormais disponibles plus près de chez eux. Un soutien d’ONUSIDA a permis à DREAM d’accueillir dans un premier temps 30 femmes enceintes séropositives pour leur permettre de suivre le parcours complet de prévention de la transmission du virus, tandis que l’on travaillera en même temps à augmenter la capacité d’accueil du centre. Le centre est petit mais l’espoir est grand : le cabinet médical est situé dans une grande cour, un endroit abrité, mais proche de la route régionale la plus importante qui mène à l’intérieur de la région de la Guinée maritime. La Première Dame du pays était présente lors de l’inauguration du nouveau centre et s’est engagée à soutenir le programme DREAM par l’intermédiaire de sa Fondation.
Coût total du projet: 325'870.25 €
Contribution AMIZERO Lux: 108'623.41 €
Gouvernement Luxembourgeois: 217'246.83 €
Partenaire local: Turere Ibibondo asbl
Projet réalisé en partenariat entre AMU et AMIZERO-LUX.
Situation de départ:
Le Centre scolaire compte actuellement 17 salles (dont 15 sont utilisées comme salle de classe, une salle abrite le bureau du directeur et le secrétariat et une autre abrite une petite infirmerie pour fillettes) et est confronté à un nombre d'élèves en croissance permanente.
L’école dispose de trop peu de salles de classe pour offrir aux élèves un environnement d’apprentissage adéquat. Le matériel didactique nécessaire pour assurer un bon fonctionnement des cours fait souvent défaut. Il est constaté qu’un certain nombre d’élèves souffrent de malnutrition. Des absences prolongées d’élèves sont dues à des problèmes de santé. Il n’y a aucun suivi professionnel des élèves et de leur famille en cas d’absence scolaire prolongée, p.ex. un suivi psychologique pour des problèmes dus aux suites du génocide.
A Ruhango il n'y a pour l'instant pas de poste d'accès à l’Internet fiable, le premier point d’accès de ce genre se trouvant à Gitarama c'est-à-dire à env. 25 km;
Solutions retenues :
Doter l’école d’infrastructures adéquates : construction de deux salles de classe supplémentaires, d’un bureau de direction avec secrétariat et d’une infirmerie (pour exercer la prévention et l’éducation en hygiène, en nutrition et l’éducation sexuelle, en cas de besoin orientation des enfants vers des centres de santé).
Doter l’école du personnel enseignant requis respectant les normes de l’éducation et de l'hygiène.
Diminuer l’effectif des enfants en classe à un maximum de 36 enfants
Résoudre le problème de malnutrition dont souffrent un certain nombre d'élèves par l'intégration dans le projet d'une cantine scolaire d'une part et d'une infirmerie pour le conseil en matière de nutrition, de prévention et de traitement de certaines maladies (p.ex. le paludisme).
Mettre en place du personnel supplémentaire (infirmier, agent social).
Doter le Centre Scolaire Amizero d’un centre de rencontre disposant d’un point d’accès Internet, d’une bibliothèque, d’une salle de réunion et d’une salle de projection (coûts et devis en annexe). Ce centre de rencontre pourrait être fréquenté par la population locale et contribuerait à l’information et à l’éducation des adultes. De plus, la communication entre la communauté locale et la communauté luxembourgeoise serait facilitée.
Soutenir financièrement l’association TURERE IBIBONDO pour couvrir en partie les frais de fonctionnement pendant une certaine période, pendant qu’elle se prépare à long terme à assurer elle-même une plus grande partie du financement et la gestion de l’école (par le biais de contributions des parents d’élèves, de cotisations des membres, de recettes de locations des locaux et de matériel informatique et musical, ainsi que de cours informatiques).
Localisation
L’école secondaire Hekima se situe à Bukoba (environ 100.000 habitants) tout au Nord-Ouest de la Tanzanie, au bord du Lac Victoria. La Tanzanie est un pays à revenu faible, dont la
population est l’une des plus jeunes habitants ayant moins de 15 ans.
Situation actuelle
Les bâtiments de l’école secondaire Hekima ont été construits dans les années 1930. Au cours des années, il y a eu des travaux de rénovation, mais l’école ne dispose pas encore d’équipements technologiques. En Tanzanie aussi, l’utilisation de technologies modernes devient de plus en plus importante. Actuellement, il n’y a ni ordinateurs, ni projecteurs à l’école.
Quelques informations sur l'école Hekima
Bien que les bâtiments aient été construits dans les années 1930, l’école Hekima n’existe que depuis 1988. L’école a été fondée afin d’offrir une opportunité aux filles de recevoir une bonne éducation secondaire. Même si la situation s’est beaucoup améliorée depuis les années 1980, 1,5 millions d’adolescents en Tanzanie n’ont toujours pas accès à l’école secondaire (Human Rights Watch, 2017). L’objectif de l’école Hekima est de sortir les filles de la pauvreté en leur offrant une bonne éducation. L’apprentissage des nouvelles technologies va encore d’avantage permettre à ces filles de s’émanciper et d’ainsi trouver de bons emplois.
Description du projet (download Flyer)
- Activités de rénovation des planchers, fenêtres, plafonds et murs
- Révision du système électrique
- Equipement par des ordinateurs et projecteurs - Installation de l’internet
- Formation pour les élèves et enseignants sur les nouvelles technologies
Les bénéficiaires primaires de ce projet sont les élèves et les enseignants de l’école Hekima. Indirectement, la communauté et les familles vont bénéficier des qualifications supplémentaires que les élèves et enseignants ont acquises. D’ailleurs, les membres de la communauté et les élèves des écoles communautaires pourront aussi utiliser les ordinateurs sur demande. Il est donc estimé que le projet va bénéficier à un total de 400 personnes.
84'700.09 EUR : Budget alloué au projet
62'678.07 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
22'022.02 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl
Partenaire local en Tanzanie: Sisters of St. Therese of the Child Jesus.
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018.
Localisation
Le projet est réalisé dans le quartier Temeke à Dar es Salaam en Tanzanie. Dar es Salaam compte environ 5,3 millions d’habitants. La ville est divisée en trois quartiers principaux, dont Temeke constitue le plus pauvre.
Situation actuelle
En Tanzanie, les établissements de santé manquent souvent de personnel, d'infrastructures adéquates, d'équipements et d’une gestion adaptée. Il n'est pas rare que les femmes partagent des lits pour accoucher ou accouchent par terre.
Le quartier Temeke compte environ 1,4 millions d’habitants et dispose d’un seul hôpital public, le « Temeke Referral Hospital », qui est complètement surchargé. Aucun autre hôpital à Dar es Salaam registre une mortalité infantile aussi élevée que celui du « Temeke Referral Hospital ».
En Tanzanie, chaque année 8.000 femmes meurent de complications lors des accouchements, soit plus de 4 femmes sur 100. Seulement 15% des femmes reçoivent des consultations et soins prénatals lors de leur grossesse. 50 sur 100 bébés meurent pendant ou jusqu'à un an après la naissance. A Dar es Salaam, 10 enfants meurent chaque jour lors des accouchements. (Fondation NURU). En ce qui concerne la nutrition, la situation actuelle indique un niveau très élevé de retard de croissance suite à une malnutrition chronique, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans.
Description du dispensaire "NURU"
Le dispensaire « NURU » a été lancé en décembre 2016 par une équipe très dynamique. L’objectif du dispensaire est de fournir des services de qualité dans le domaine de la santé reproductive et infantile. NURU offre des services de consultation prénatale, de consultation pour les enfants de moins de 5 ans, de planification familiale et d'accouchement.
Description du projet (download Flyer)
L’objectif du projet est d’améliorer la santé des mères et des enfants du quartier de Temeke à Dar es Salaam en Tanzanie.
Le projet vise donc à améliorer l’accès à des services de santé maternelle et infantile qui sont abordables et de bonne qualité, ainsi que d’offrir des services nutritionnels aux enfants, aux femmes enceintes et aux mères allaitantes.
Les bénéficiaires primaires sont des femmes et enfants à faible revenu du quartier de Temeke. Les femmes et les enfants qui fréquentent NURU bénéficient directement des programmes et des services nutritionnels. En moyenne, plus de 500 enfants de moins de 5 ans et 300 enfants âgés de 5 à 15 ans sont pris en charge dans le dispensaire Environ 130 femmes enceintes reçoivent des soins prénatals dans le dispensaire chaque mois.
De plus, le personnel médical et non-médical du dispensaire NURU bénéficiera dans le cadre de ce projet d’un programme de formation en vue d’un renforcement de leurs capacités professionnelles.
68'750.00 EUR : Budget alloué au projet
50'875.00 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
17'875.00 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl :
Partenaire local en Tanzanie: NURU Fondation
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018.
Localisation
Le projet se réalise à Kagera au Nord-Ouest de la Tanzanie, tout près du Lac Victoria. Cette région est une des plus pauvre du pays.
Situation actuelle
En Tanzanie, les femmes doivent faire face à de nombreux oppressions et défis. Souvent elles n’ont pas le même accès aux études et au marché du travail que les hommes. Par conséquent, elles sont moins informées sur leurs droits et sur leur santé. D’ailleurs, les femmes sont souvent forcées dans des mariages ou vivent dans des mariages polygames. Le taux de violence domestique est élevé et les femmes divorcées subissent des stigmatisations dans leur communauté. Les femmes sont souvent sensées se soumettre aux hommes ce qui peut mener à des manques de confiance en soi-même.
Quelques chiffres
Selon l’ONU FEMMES (2018), 2 femmes sur 5 en Tanzanie ont subi des violences physiques et 1 femme sur 10 est victime de violences sexuelles. La situation difficile des femmes a comme résultat une féminisation de la pauvreté. Forcées par le manque d’opportunité, beaucoup de femmes se retrouvent comme prostitués. Les femmes ont besoin d’une plateforme pour s’échanger et pour élaborer des solutions en commun.
Description du projet (download Flyer)
- Mobiliser, sensibiliser et fortifier les femmes afin qu’elles aient plus de confiance en elles-mêmes et qu’elles commencent des projets générateurs de revenus.
- Raviver l’espoir perdu pour les femmes victimes de violence, les femmes divorcées, malades, sans emploi, etc.
- Minimiser la dépendance des femmes à l’égard des hommes en les sensibilisant sur l’égalité des sexes.
- Former les femmes en matière de droits, en connaissances d’entrepreneuriat et en économie.
- Supporter les femmes dans la recherche d’emplois.
23'100.00 EUR : Budget alloué au projet
17'094.00 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
6'006.00 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl
Partenaire local en Tanzanie: Sisters of St. Therese of the Child Jesus.
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018.
Coût total du projet: 112'962.70 €
Action pour un Monde Uni: 37'654.23 €
Gouvernement Luxembourgeois: 75'308.47 €
Antécédents:
Le dispensaire de Kajunguti est l'un des établissements de santé appartenant aux Soeurs Thérésiennes du diocèse catholique de Bukoba.
Au début, une cabane a été construite afin de répondre à une demande de traitement toujours croissante et bientôt il y avait la nécessité de construire un centre plus grand.
Aujourd’hui, le dispensaire compte 15 lits et les Soeurs font tout pour qu’un maximum de patients puisse être soignés. Le problème auquel le petit dispensaire doit faire face est le manque d’espace pour le traitement des nombreux malades externes, ainsi que les quelques lits destinés à l’observation 24/24 heures des internes, notamment des mères enceintes.
Pour répondre aux besoins de la population et garantir un traitement efficace avec un suivi régulier, le projet à réaliser consiste en la construction et l’équipement d’une pédiatrie destinée aux soins de 26 enfants.
Description du projet à réaliser:
La pédiatrie ne sera pas un nouveau centre indépendant mais plutôt une extension du dispensaire qui existe déjà. Jusqu’à présent, le soin des enfants et des mères se fait ensemble dans la même cellule de traitement. La nouvelle construction de la pédiatrie va permettre de soigner les enfants séparément des mères, ce qui va réduire le risque d’infections.
1) Traitements et services offerts:
Coût total du projet: 91'041.15 €
Contribution partenaire local (Diocèse): 1'012.85 €
Action pour un Monde Uni: 29'334.20 €
Gouvernement Luxembourgeois: 60'694.10 €
Entwécklung vum Dispensaire vu Kajunguti Phase I:
Phase 1: Bau an Equipement vun enger Kannerklinik
Phase II: Bau vu Wunnenge fir d’Personal vum Dispensaire.
Nodeems d’Theresieschwëstere mat Erfolleg déi éischt Phase vum Projet ofgeschloss hunn, krute mir de 16. Mäerz den Accord vum Kooperatiounsministère, fir déi zweet Phase vun dësem Projet unzefänken.
Hei nach e mol de Kontext : Kajunguti läit nordwestlech vum Victoriaséi, net wäit vun engem Floss et ass eng Géigend wou d’Malaria ganz verbreet ass. D’Kannerstierflechkeet an Tansania läit nach ëmmer bei 65,74‰ (2012). Fir op de Besoin vun der lokaler Bevëlkerung z’äntwerten an hinnen efficace Traitementer an och ee reegelméissege Suivi ze erméiglechen, hunn d’Schwëstere mat Ënnerstëtzung vun der AMU eng Kannerklinik gebaut. D’Kannerklinik ass elo fäerdeg. Et ass wierklech een einfacht, schéint a funktionellt Gebai ginn. Déi lescht Aarbechte waren de Bau vun engem Wee tëschent dem Dispensaire, der Kannerklinik an der Maternité, fir datt d’Personal an d’Patiente kënne vun engem zum anere goen.
Wat ass esou wichteg bei der zweeter Phase?
No beim Dispensaire gëtt et keng Logementer fir d’Personal. Dëst ass een Transportproblem. Am Noutfall ass et ganz wichteg datt d’Personal net ze wäit ewech vum Dispensaire wunnt.
Den Distrikt vu Kagera iwwerhëlt d’Paie vun deene Membere vum Personal, deenen den Dispensaire eng Wunneng zur Verfügung stellt.
Dëst huet een direkten Afloss op d’lokal Bevëlkerung:
Wann d‘Fonctionnementskäschten zum Deel iwwerholl ginn, erméiglecht dat dem Dispensaire manner Geld fir eng Consultatioun ze froen.
Wouranner besteet de Projet?
Et ass geplangt fir zwee Gebaier ze bauen, wou aacht Membere vum Personal kënne wunnen. An all Gebai si véier Schlofzëmmer a véier Salonen. D’Kichen, d’Buedzëmmer an ee klenge Bannenhaff gi jeeweils vun zwee Leit gedeelt. D’Wunnenge ginn och miwwléiert.
Coût total du projet: 567'925.76 €
Contribution locale: 15'015.01 €
Action pour un Monde Uni: 174'293.58 €
Gouvernement Luxembourgeois: 378'617.17 €
Projet d'électrification en 2007:
Les problèmes dont le village Nyakaiga et les environs sont confrontés consistent dans le fait que non seulement les indigènes, mais également l‘hôpital pour toute la région, l‘église, l’école secondaire et primaires sont privées d‘électricité suffisante et doivent survivre avec un approvisionnement très limité en eau propre.
Les habitants de la région Bushangaro vivent principalement de l’agriculture et dépendent de ce qu’ils produisent. Par conséquent, ils dépendent fortement de la disponibilité en eau. Durant les périodes de pluie, les gens produisent beaucoup de fruits et de légumes. Or, comme ils ne disposent ni des installations techniques, ni des connaissances nécessaires, ils ne savent conserver leurs produits que pour une période de temps très limitée.
Afin de mieux comprendre la situation dont le village Nyakaiga est confronté, une délégation, qui se composait d’un spécialiste en énergie solaire et d’un consultant économique, mandatée par AMU se sont rendus sur place en avril 2006. Lors de cette première prise de contact, il nous a déjà été confirmé de la part de notre partenaire local, qu’un développement de cette région dépendrait entièrement de l’existence d’un approvisionnement en électricité et en eau, ainsi que de moyens de communication modernes.
Le projet vise une augmentation du niveau de vie de la population et un développement économique de la région de Bushangaro. Le but principal de ce projet est d’assurer une alimentation en eau et en électricité de la région. Cette mise à disposition des nouvelles ressources peut être un catalyseur qui permet à toute une région de devenir un point d’attraction fort pour le commerce, une agriculture plus moderne, l’artisanat et pour un niveau de formation plus élevé.
Alimentation indépendante de 70 bâtiments par de l’énergie électrique à l‘aide de 4 installations d‘énergie solaire.
Équipement de l’hôpital, du ‘convent center’ et de l’école Nyabionza de réfrigérateurs permettant de conserver des aliments, des médicaments, des vaccins et des conserves de sang. Forage de 4 puits et mise à disposition d’eau propre à la population. Adaptation des moyens de communication.
Culture de plantes à récupération d‘huile alimentaire ainsi que d‘huile à utilisation alternative au diesel conventionnel pour les générateurs d‘électricité. Mise à disposition d‘un pressoir d’huile.
Formation d’une équipe de techniciens locaux afin de garantir une bonne maintenance des installations techniques. Enseignement à la population une utilisation respectueuse des nouvelles ressources.
Les bénéficiaires:
Les bénéficiaires de ce projet sont +/- 5000 personnes de la région immédiate (5 Km).
Les enfants et les jeunes de la région de Bushangaro qui, à travers ce projet profitent d’une augmentation du niveau d’éducation.
Les jeunes qui ne doivent plus fuir la région pour trouver une vie meilleure et un futur offrant de nouvelles perspectives.
Les habitants de la région de Bushangaro qui ne doivent plus amener de l’eau sur une distance de 10 Km chaque jour. Les habitants qui ne sont plus obligés de voyager plus de 100 Km au prochain hôpital pour se faire soigner.
Les habitants qui profitent d’un développement économique de la région.
Les habitants de la région qui travaillent dans l’agriculture profitent d’une modernisation du secteur.
Les futures soeurs qui profitent d’une augmentation du niveau de formation.
Coût total du projet: 228'248.29 €
Action pour un Monde Uni: 76'082.77 €
Gouvernement Luxembourgeois: 152'165.52 €
Lokaler Partner: The Apostles of Unlimited Love Sisters
Depuis 2008, le projet d’énergie solaire assure l‘approvisionnement en énergie électrique pour la clinique à Nyakaiga. Il serait difficile de s‘imaginer encore aujourd‘hui un hôpital qui fonctionne sans énergie électrique. Le village par contre a dû être coupé de l‘alimentation pendant une certaine période. La consommation par les villageois avait dépassé la production en énergie solaire. Des limitations à plusieurs niveaux s‘avéraient nécessaires.
Ces mesures sont opérationnelles depuis une année et l‘équilibre entre consommation et production a pu être rétabli. Cette coupure en électricité était une expérience importante pour le village, qui a beaucoup contribué à une utilisation plus rationnelle de l‘énergie solaire. Les habitants ont finalement compris qu‘il s‘agit d‘une énergie non disponible de manière illimitée.
L’année passée fut donc une année très im- portante pour le projet de l’énergie solaire à Nyakaiga. De plus, cette deuxième phase du projet à Nyakaiga était marquée par la collaboration avec le nouveau partenaire local, à savoir le Diocèse de Kayanga. Cette collaboration avait été mise en place par le bureau de développement du Diocèse «KADDRO» qui est situé à Kayanga et qui dispose d’une bonne expérience de coordination et de suivi de projets d’aide au développement dans toute la région.
Depuis l‘année passée, deux missions sur place ont été accomplies par une délégation de l‘AMU. L‘objectif était de s‘assurer du bon fonctionnement de l‘installation depuis le lancement de la deuxième phase. Une prochaine visite est programmée pour décembre 2014. Cette mission aura comme but d‘analyser le fonctionne- ment de la clinique.
Une demande de la part des responsables de la clinique nous a été adressée afin de coopérer sur une amélioration de la gestion de cet hôpital.
Lagerhalle in Kandegesho
Die meisten Menschen in den ländlichen Regionen leben von der Landwirtschaft, genauer genommen vom Ackerbau. Der normale Bauer besitzt nur sehr wenig Fläche. In der Regel ist es so, dass der Bauer nach der Ernte seine Erträge verkauft. Es gibt oft keine Möglichkeiten zur Lagerung der Ernte. Natür- lich fallen die Preise, wenn alle Bauern zur Ernte- zeit auf die Märkte drängen, um ihre Produkte zu verkaufen.
Die AMU hat, auf Anfrage eines lokalen Partners in Kandegesho eine Lagerhalle (36.000 €) gebaut. Das Projekt konnte Anfang dieses Jahres fertiggestellt werden. Wir haben uns mit einigen Landwirten aus der Region um Kandegesho getroffen und uns ihre Meinung zum Projekt angehört. Die Bauern sind sehr dankbar für die Lagerhalle. Sie haben uns bestätigt, dass wenn sie ihre Ernte nur 3 Monate später verkaufen, sie den doppelten bis dreifachen Preis erzielen können.
Eine Ackerbaufirma hat sich in der Region um Kandegesho niedergelassen, weil der Boden dort sehr fruchtbar ist. Diese Firma hat circa 60 ha Land,
das der Diözese gehört, dort gepachtet. Zu Beginn waren wir etwas besorgt, dass die Firma die lokalen Landwirte vertreiben oder ihr Land in Besitz nehmen könnte.
Die Preise könnten ebenfalls durch große Getreideanbieter noch stärker beeinflusst werden. Es hat sich aber herausgestellt, dass auch diese Ackerbaufirma die Lagerhalle nutzt wodurch die Zusammenarbeit mit den Landwirten verstärkt wurde. Das Gleiche hat diese Firma auch schon in anderen Teilen Tansanias unter Beweis gestellt.
Das bedeutet, die lokalen Bauern bewirtschaften weiter ihre Felder, zusätzlich können sie bei der Firma arbeiten und sich etwas hinzuverdienen. Ein weiterer Vorteil, von dem die Landwirte uns erzählt haben, ist, dass sie durch die Kooperation Zugang zu neuem Saatgut haben.
Localisation
Le village de Nyakaiga est situé au Nord-Ouest du Lac Victoria à 150 km à l’Ouest de Bukoba, la capitale de la région de Kagera. La région Kagera fait frontière avec l’Ouganda au Nord, le Rwanda et le Burundi à l’Ouest et avec le Lac Victoria à l’Est. Le village compte environ 5.650 habitants.
Situation actuelle
Un problème dont le village Nyakaiga est confronté consiste dans le fait que non seulement la population locale, mais également un hôpital régional, une école secondaire et des écoles primaires doivent survivre avec un approvisionnement très limité en eau propre. Les habitants de cette région vivent principalement de l’agriculture et dépendent donc fortement de la disponibilité en eau. Aucune installation d’alimentation en eau n’est en place, comme d’ailleurs dans d’autres villages. Par conséquence, toute eau utilisée dans le village doit être transportée des sources qui se trouvent à une distance de +/- 500 m à l’aide de conteneurs et de bidons de 20 l. Le plus souvent, les enfants et les femmes sont chargés de faire ce travail et ils doivent aller chercher de l’eau avant d’aller à l’école. Ce manque d’eau est très difficile à gérer pour les écoles et surtout pour l’hôpital.
Quelques chiffres
L’espérance de vie à la naissance est de 53 ans pour les hommes et 58 ans pour les femmes. 43,7 % de la population en Tanzanie sont des jeunes de moins de 14 ans. Le taux de mortalité infantile était de 65,74 ‰ en 2011.
Description du projet (download Flyer)
Année1: réalisation des travaux, installation infrastructure, formations.
Année 2 : suivi de la distribution d’eau, soutien, accompagnement et formation du comité local de gestion d’eau, adaptation du système d’ alimentation en eau en cas de besoin.
Année 3 : suivi du projet, accompagnement du comité de gestion et évaluation du projet et adaptation du projet en cas de besoin.
Le village de Nyakaiga comprend 1.215 familles, 5.627 habitants.
Les écoles secondaire et primaires comptent, incluant le personnel, 1.059 personnes. L’hôpital accueille quotidiennement des patients et le personnel qui y travaille; un total d’ environ 100 personnes/jour. Le total des bénéficiaires directs est donc de 6.786 personnes (femmes, enfants et hommes). Le nombre de bénéficiaires indirectes est estimé à +/- 10.000 personnes.
262'003.29 EUR : Budget alloué au projet
174'668.86 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
87'334.43 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl
Partenaire local à Nyakaiga: KADDRO - Diocèse catholique de Kayanga
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018.
Localisation
Le projet se réalise à Nyakaiga, un village situé dans la région de Karagwe dans le nord-est de la Tanzanie, près de la frontière du Rwanda et de l’Ouganda. La région de Karagwe compte environ 332,020 habitants (chiffres de 2012).
Situation actuelle
Actuellement, l'hôpital offre des services de santé curatifs et préventifs. Dans la région, l’hôpital fournit des soins de santé primaires et des soins de santé communautaires par des cliniques mobiles. Un tremblement de terre en septembre 2016 a davantage aggravé la situation précaire de l’hôpital. Les murs ont des fissures et l’hôpital est à court de personnels qualifiés, de médicaments et d’appareils médicaux.
Quelques chiffres
La région de Nyakaiga est entre autres touchée par des maladies comme le paludisme, la diarrhée, des pneumonies, des infections aiguës des voies respiratoires et le VIH/SIDA. L’hôpital de Nyakaiga a été créé en 1966 et n’était à l’origine qu’un petit dispensaire qui servait la communauté de Nyakaiga. En 2006, le dispensaire a été reconnu comme hôpital avec une capacité de 60 lits et avec plus de 100,000 patients par an. L’hôpital de Nyakaiga est devenu l’hôpital de référence pour toute la région, nonobstant les nombreux problèmes et défis auxquels l’hôpital doit faire face. L’accès aux soins médicaux est très limité pour la population locale et tous les établissements médicaux sont dans des conditions précaires.
Description du projet (download Flyer)
Le projet a comme but d’améliorer l’accès, la disponibilité et la qualité des services médicaux dans l’hôpital de Nyakaiga. Le projet englobe des formations de personnel et la construction et l’équipement de staffhouses pour l’hôpital. Le projet renforce les capacités techniques et de gestion du personnel médical en donnant des formations dans la gestion financière, la planification et la gestion des données, y compris le suivi, l’évaluation et l’élaboration de rapports. En fonction des besoins détectés d’autres formations seront envisagées. L’hôpital va aussi recruter du personnel médical supplémentaire.
L’hôpital de Nyakaiga sert une population totale de 106.166 personnes, dont 49.082 hommes et 57.084 femmes. Le projet met un accent sur l’accès aux soins pour les femmes et les enfants comme ceux-ci constituent les populations les plus vulnérables. D’ailleurs, l’hôpital de Nyakaiga est un hôpital de référence pour toute la région qui bénéficie aussi aux patients des structures médicales avoisinantes.
128'288.59 EUR : Budget alloué au projet
94'933.56 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
33'355.03 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl
Partenaire local en Tanzanie: KADDRO (Kayanga Diocesan Development & Relief Office)
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018.
Localisation
Le projet est réalisé dans l’hôpital Zia Angelina à Namugongo, une ville du district de Wakiso en Ouganda. Namugongo se trouve à 16km de la capitale Kampala.
Quelques chiffres
Les principales déficiences des prestations de services de santé en Ouganda consistent dans les domaines de la santé sexuelle et reproductive (santé maternelle, planification familiale et prévention du VIH), en particulier pour les femmes mariées et les jeunes de 15 à 24 ans (ACAPS, 2018). La prévalence du VIH/SIDA en Ouganda est particulièrement élevée. En 2015, 1.500.000 personnes étaient VIH positives, étant 7,1% de la population adulte (15-49 ans) (UNFPA). Chaque jour, 230 personnes sont infectées par le VIH – dont deux jeunes femmes par heure – et 76 personnes meurent chaque jour de causes liées au SIDA (UN Uganda, 2017). Face à cette problématique, le gouvernement a commencé à distribuer les traitements ARV gratuitement.
Description du projet (download Flyer)
Les bénéficiaires directs de ce projet sont les 300 personnes VIH positives qui bénéficient des traitements ARV et du soutien psychosocial. D’ailleurs, tous les patients (environ 20.000 par an) vont bénéficier des nouvelles structures de l’hôpital. Environ 2880 personnes vont bénéficier des campagnes de sensibilisation autour du VIH/SIDA. Finalement, les bénéficiaires indirectes de ce projet sont les 313.800 habitants de Namugongo.
323'746.50 EUR : Budget alloué au projet
239'572.41 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
84'174.09 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl
Partenaire local en Ouganda: Zia Angelina Health Center-Namugongo
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018.
prochaine visite prévue pour octobre 2019
Coût total du projet: 362'210.65 €
Action pour un Monde Uni: 62'210.65 €
Gouvernement Luxembourgeois: 300'000 €
L’hôpital Dhulikhel (DHOS) au Népal a été créé en 1996 grâce à la collaboration entre la municipalité de Dhulikhel, NepaliMed Autriche et l’Association de Services de Santé de Dhulikhel. Le but principal est d’offrir des services de santé de qualité à chacun à des prix abordables. Depuis, l’hôpital s’est développé en permanence. A l’hôpital sont rattachés 16 postes de santé de premiers secours délocalisés et une école d’infirmerie avec poste de premiers secours. Ces postes sont aménagés au coeur des villages, donnant ainsi la possibilité aux habitants des régions montagneuses, éloignées de toute route macadamisée, d’être traités sur place et ils n’ont plus à s’absenter pendant plusieurs jours pour un problème de santé.
Ces centres peuvent loger les patients ayant subi une intervention chirurgicale tout en permettant à un membre de la famille de rester avec le malade. Après les tremblements de terre dévastateurs d’avril et de mai 2015, le district de Dhading était l‘un des districts les plus touchés. Le centre de santé Chhatre-Deurali à Dadhing continue à fournir des services. Cependant de nombreuses chambres sont gravement endommagées, la bâtisse du centre de santé existant est dans un mauvais état et il est dangereux d’y entrer. L‘autorité du gouvernement a marqué ce centre de santé en zone rouge, donc il n’est pas sûr d’y travailler et de rester à l‘intérieur du bâtiment. Par conséquent, beaucoup de soins se font à l’extérieur. Le projet prévoit la remise en état de ce centre de santé. Dans le District de Kavrepalanchowk qui compte environ 150 000 personnes, la moitié de la population est devenue sans abri suite à cette catastrophe. Comme les dommages causés au poste de santé et de premier secours de Baluwa sont si graves, l’AMU prévoit une démolition et une reconstruction totale de ce poste.
Aide aux victimes du tremblement de terre au Népal
Le dernier bilan du tremblement de terre s’élève à plus de 7.000 morts et 14.000 blessés !
Localisation
Action pour un Monde Uni a.s.b.l. s’unit à NepaliMed Luxembourg, qui coopère depuis 14 ans avec l’hôpital de Dhulikhel au Népal. L’hôpital qui existe depuis 1996 a l’expérience de travailler avec la population dans les régions les plus reculées et difficilement accessibles.
Situation actuelle
L’hôpital de Dhulikhel a pratiquement été épargné par le tremblement de terre. Le Docteur Ram Shrestha et toute son équipe travaillent 24 heures sur 24 pour soigner les nombreux blessés. Les couloirs et l’enceinte extérieure sont bondés de patients. Des gens arrivent à pied et portent des blessés sur le dos. L’armée népalaise a demandé l’aide de l’hôpital de Dhulikhel vu que dans la capitale Katmandou plusieurs hôpitaux sont détruits.
Description du projet
Il est essentiel de reconstruire ces postes le plus rapidement possible et nous sommes tenus de réagir d’urgence ! L’Action pour un Monde Uni s’engage ensemble avec NepaliMed pour un projet de reconstruction du poste médical à Dhading. Ce projet sera cofinancé par le Ministère de Coopération luxembourgeoise.
314'547.86 EUR : Budget alloué au projet
232'765.41 EUR : Contribution du Gouvernement luxembourgeois
81'782.45 EUR : Contribution de l’Action pour un Monde Uni asbl
Partenaire local au Népal: CPT- Comissão Pastoral da Terre
Cofinancement du Ministère de la Coopération luxembourgeoise selon Accord Cadre de Coopération signé entre le Ministère de la Coopération luxembourgeoise et l’ONG Action pour un Monde Uni en date du 11.01.2018.
Action pour un Monde Uni asbl - ONG agréée par le Ministère de la Coopération du Grand-Duché de Luxembourg
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